Journée du patrimoine 2021
Cette année le thème était "l’Arbre, vie et usage".
Lors de la visite guidée, l'association vous a fait découvrir l'arbre pléssé du parc de la Prée et des arbres remarquables dans 2 parcs privés.
Le plessage consiste à tresser les végétaux d’une haie entre eux dans le but de former une clôture continue. Cette pratique ancienne a plusieurs fonctions : garder les animaux, récolter le bois et favoriser le renouvellement des végétaux de la haie.
Journée du patrimoine 2019
L'association vous a permis de le visiter clocher de l'église, et de découvrir des objets liturgiques.
A la dernière marche de l'étroit escalier, on découvre 1335.
Date de construction de la baie du chœur et du clocher.
Charpente de l'église, au dessus de la nef.
Le Sacré Coeur.
C’est un tissu daté de 1705.
Les chroniques paroissiales indiquent que la paroisse, qui est à l’origine du culte du Sacré-Cœur, ne possède pas de statue jusqu’en 1855, mais un cadre renfermant « un cœur en étoffe blanche avec dentelures sur le pourtour; au centre, petit cœur d'étoffe rouge surmonté d'une croix d'une autre couleur. Le petit cœur est entouré d'un semblant d'épines, et on voit quelques gouttes de sang qui en découlent.
Journée du patrimoine 2018
L'association vous a proposé de découvrir les anciens métiers exercés à Beaufou, broderie, vannier, lingère, scierie, sabotier.
Visite de la scierie de Mr Minaud à la Charnière.
Créée en 1885,
plus qu'une scierie, on y fabriquait des roues en bois, des tonneaux, des remorques agricoles.
Journée du patrimoine 2017
Visite des fours, du pigeonnier et du vivier de la Seigneurie, et deuxième partie du souterrain.
La grande époque de ces logis correspond au 16e siècle. Un logis est une grosse ferme, on y vie en autarcie. La maison du maître est au cœur du domaine. Les bâtiments annexes se situent autour d'une cour. le maître vit de la production de ses métairies.
Deux piliers à l'entré du parc sont surmontés de boules apotropaïques.
Ces boules étaient faites pour détourner l'influence des jeteurs de sorts et du mauvais œil, donc des sorciers et des sorcières.
Après plusieurs jours de travail, la deuxième partie du souterrain a pu être visité.
Journée du patrimoine 2016
Visite de la tour de fuie, et première partie du souterrain.
La plupart des souterrains remontent aux invasions normandes.
Visite de la tour de fuie.
Sorte de petit colombier. Avant la révolution, l'élevage des pigeons était réservé à la Noblesse et au Clergé.
Journée du patrimoine 2015
Découverte des mégalithes retrouvés sur la commune, ainsi que des objets datant de l'époque néolithique.
Les pierres de la Métairie des Landes
Le plus grand de ces mégalithes de 2,60 m de longueur totale, possède une silhouette d’ensemble proto-anthropomorphe.
Le second monolithe, un peu plus modeste, de 1,30m hors sol.
Pierre de la Vrignaudière.
Elle a la particularité de ressembler à un siège.
Mais il n’est que le vestige d’un énorme bloc de granitoïde débité par des carriers, au début du XIXème semble-t-il.
Hache / herminette
Il s’agit d’un outil malgré le fil du tranchant qui a peu servi.
Période :
Néolithique (4e millénaire avant notre ère).
Les Journées du Patrimoine de pays et des Moulins
Tous les ans en juin, l'association vous fait découvrir le patrimoine de Beaufou.
Ces journées sont un moment privilégié permettant aux Meillerets et habitants extérieurs de découvrir le patrimoine de Beaufou (monuments, église, châteaux, maisons de caractères...)
Souterrain - refuge
La plupart remonte aux invasions normandes. Grace à leurs bateaux plats, les normands ont pu remonter certains fleuves, comme la Vie et ainsi entrer dans les terres. Les seules refuges, pour les habitants, étaient d'aménager des caches dans la roche. Par la suite, des maisons sont souvent construites par-dessus. Pendant les guerres de Vendée, on retrouve leur usage d'origine: refuge face aux colonnes infernales.
Ce que disent les chroniques paroissiales:
Durant le passage des colonnes infernales, "une forte patrouille s'est avancée jusqu'au bourg de Beaufou, déjà brûlé plusieurs fois. Les habitants, prévenus, avaient pris la fuite, sauf une vingtaine de personnes, qui, négligeant les conseils du bonhomme curé, eurent la funeste idée de se cacher dans le souterrain qui s'étend sous les maison du bourg. On ne sait comment les bleus le découvrirent. N'osant les poursuivre dans ces sombres conduits, ils prirent le parti sauvage de les brûler.
Anoncelant à l'entrée du souterrain quantité de bois sec, ils y mirent le feu. Etouffés par le manque d'air et la fumée, les malheureux furent bien vite asphyxiés. On rapporte que l'un d'eux, la tete égarée, se jeta dans les flammes pour se sauver dehors, et qu'un soldat l'abattit d'un coup de sabre donné en plein visage, lui tranchant tout un lambeau de chair de la figure, que ce monstre se mit aussitot à dévorer à plein dents. Manger de la chair humaine, boire du sang, c'était le grand festin des bleus de la grande révolution"
Ce fut le 12 mars 1794.
Les croix
En 2009, l'association a effectué le recensement des croix existantes.
Elles sont au nombre de 28.
Les années suivantes ont été consacrées au défrichage, au nettoyage et à la remise en état. Des responsables ont été nommés pour l'entretien de chacune d'entre elle.
En 2012, la croix de l'Auspierre a été remise en place et bénie par M. le curé Bonnin.
Deux circuits, 35 km et 6 km, ont été créés vous permettant de découvrir ces nombreuses croix. La création de QRCode présente de manière ludique l'histoire des plus marquantes.
Placés souvent à la croisée des chemins, ces monuments étaient élevés à l’occasion de missions dans la paroisse, pour exaucer un vœu ou effectuer une action de grâce.
Autrefois, quiconque, en passant, ne saluait pas la croix était regardé comme un hérétique. Les hommes levaient leurs bonnets et tout le monde se signait dévotement.
Quand on portait un mort à l’église, on s’arrêtait un instant au pied de toutes les croix sur le chemin pour y faire une prière. Puis en partant, on laissait en ce lieu une petite croix confectionnée par le menuisier en même temps que le cercueil.
Elles ont toutes une histoire singulière et des noms évocateurs : la croix du silence, la croix du tonnerre, la croix rouge, la croix des enfants, les 6 bonnes vierges… liée souvent à des événements de la vie courante ou historique.
Histoires extraites des chroniques paroissiales
La croix du « Cré-chaud »
A l’entrée du bourg, à l’ouest ; on l’appelle aussi la croix « du silence ». C’est également une croix séculaire, peut-être la plus ancienne. On se perd en conjectures sur la signification du mot « cré ». Comme il y a tout à côté un lavoir public, ce mot aurait il le sens de creux ? C’est possible. D’autre part, la dénomination de « croix du silence » a une saveur toute particulière dans un endroit où les langues font autant de bruit que le battoir des laveuses.
La croix du parvis de l’Eglise
Au dire de certains archéologues, elle daterait des Croisades. Elle était là, quand, à l’époque des guerres de religion, les huguenots brûlèrent l’église et la cure, et, au temps de la révolution, lorsque les bandes infernales traversèrent trois fois le bourg, saccageant tout et incendiant de nouveau le presbytère et le lieu saint. A cette croix, qui a vu toutes ces horreurs et qui fut toujours respectée, on peut appliquer le mot célèbre :
Stat crux duum volvitur orbis.
La croix de la Morlière ou croix du Tonnerre
Elle existe depuis des siècles et est en grande vénération dans le pays. D’après la croyance populaire, elle a le don d’obtenir autant de pluie qu’on en peut souhaiter. Aussi vient-on beaucoup y prier dans les temps de sécheresse. En 1900, sur la demande de M. le curé, Mgr CATTEAU autorisa une procession en cet endroit pour obtenir la cessation du fléau. Déjà, depuis plus de quinze jours, les hommes au nombre d’une vingtaine et quelquefois trente, se réunissaient le soir au pied de la croix et récitaient le chapelet, à genoux et tête nue, implorant la fin de leur détresse.
Notre Dame de l'Annonciation
Description architecturale :
Eglise romane en croix latine. Une sacristie est accolée au chevet. Possède une tour-clocher de plan carré à flèche de charpente.
Son histoire :
« Au XIIe siècle, l'église Notre-Dame de Beaufou, Beata Maria de bella fago, comme celle de Notre Dame du Luc, Beata Maria de Luco, dépendait immédiatement du prieuré de Saint-Lienne de la Roche-sur-Yon et de l'abbaye-mère de Marmoutier-lès-Tours. »
1105 et 1136
Mention de Beaufou dans la charte de Pierre II évêque de Poitiers et dans la bulle du pape Innocent II; l'église dépend de l'abbaye de Marmoutier-les-Tours.
Fin XIIe
Construction de l 'église : nef, gros oeuvre, baies, façade occidentale (portail) sont
de cette époque. Au cours des siècles, elle subira de nombreuses vicissitudes.
XIVe
Construction de la baie du choeur et du beffroi (1335).
31 mars 1568
Charles IX, second fils de Henri II et de Catherine de Médicis étant roi, incendie de l'église
par les protestants (Guerres de religion). Dans la paroisse voisine de Legé 400 hommes,
prêtres et laïcs sont massacrés.
Début XVIIe
La tour du clocher est surmontée de sa flèche d'ardoises en charpente et composée de
deux parties superposées, l'une carrée et ventrue et l'autre est une pyramide à huit pans
et se termine par une croix posée sur deux coeurs dont l'un est percé d'un glaive.
1631
Date portée sur l'écu de la chapelle de la Vierge ; elle correspond à celle du mariage de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII,
la Principauté-pairie de La Roche-sur-Yon et des Lucs-sur-Boulogne dont Beaufou faisait partie dépendait de lui.
1648
Les Moines ne desservent plus la paroisse ; un prêtre est nommé par l'évêché de Luçon.
1652
Restauration importante de l'église, cette date figure sur le fronton qui surplombe le portail occidental.
A droite du portail on déchiffre également cinq lettres : P.G.I.S.A. que d'aucuns en ont fait les initiales de :
« PRINCIPIS GENEROSIS IUSSU SACRUM AEDIFICATUM »
et traduit par : " TEMPLE BATI PAR L'ORDRE D'UN PRINCE GENEREUX".
On ne manque pas de faire la liaison avec 1631.
De cette époque datent les deux absidioles (chapelles).
1705
Culte au Sacré-Cœur (1705) : A cette époque, point de statue mais un cadre renfermant « un cœur en étoffe blanche avec dentelures sur le pourtour (dimensions : 5 à 6 cm de hauteur et de largeur) au centre, petit cœur d'étoffe rouge (2 cm sur 2.5 cm) sur monté d'une croix
d'une autre couleur. Le petit cœur était entouré d'un semblant de couronnes d'épines, et on voyait quelques gouttes de sang qui en découlaient » . A l'instar de Beaufou, poursuivent les chroniques paroissiales « en moins de 20 ans, toute la contrée jusqu'à la mer et jusqu'à la Loire fut dévouée au Sacré-Cœur de Jésus. C'est ce qui, plus tard, la fit appeler : « La Vendée du Sacré-Cœur » « D'où le Cœur Vendéen en 1793 et aux pèlerinages. »
En 1794
Au cours des 13 passages des Colonnes Infernales (armées républicaines pratiquant la tactique de la terre brûlée.) sur la paroisse, l'église est incendiée par deux fois.
1801
Réponse de Nicolas Rousseau maire de Beaufou au préfet Merlet : « Les gens ne courent ici, à l'église, qu'un danger : attraper des coups de soleil l'été, ou des averses l'hiver, ce temple n'ayant pour toit, depuis la guerre (de Vendée) que la voûte éthérée des cieux ».
La grande baie est murée.
1846
On place les trois cloches dans le clocher : Ste Marie, Ste Louise et Ste Jeanne.
1855
Réparation de l'église : Guillerot est l'architecte
Pose de la grande verrière.
1990-1994
Rénovation des enduits extérieurs et de la toiture dans le cadre de la rénovation du bourg.
1998
Rénovation des vitraux.
2010
Réfection de la couverture à l'ancienne
Déplacement de l'horloge
Ses cloches :
MARIE
Diamètre : 935mm
Poids : 477kg
Note : SOL
Fondue en 1840 par BOLLEE au Mans
LOUISE
Diamètre : 832mm
Poids : 336kg
Note : LA
Fondue en 1846 par BOLLEE au Mans
JEANNE
Diamètre : 735mm
Poids : 233kg
Fondue en 1846 par BOLLEE au Mans
Ses curiosités :
Les Modillons
Datés du fin XIIème siècle. Ces ornements en
granit en saillie qui forment des
consoles pour soutenir les corniches sont les seules sculptures ornant les murs
de l'église. Il y en a 30 sur le côté nord et un seul subsiste, au niveau du chevet, sur le côté sud.
Leur sens emblématique reste inconnu.
D'après certains archéologues, les êtres grimaçants qui figurent sur les modillons exprimeraient le mal, le vice et le pêché et doivent donc rester à l'extérieur; alors que les saints symbolisant le bien, la vertu trônent à l'intérieur de l'église.
Le Vitrail central
Posée en 1855, il se situe dans la nef centrale.
On découvre :
- dans la rose du haut : Dieu le Père,
- puis en dessous : Adam et Eve chassés du Paradis terrestre par l'ange à l 'épée flamboyante,
- au centre : l'annonciation avec de chaque côté Isaïe et Ezéchiel,
- et dans la partie inférieure : la naissance de Jésus avec, à droite, l'adoration des bergers et à gauche, celle des Rois Mages.