Menhir du Bois Barbot
Découvert en 2017 en bordure de route au Bois Barbot, nous avons fait appel au pôle archéologie du Conseil Départemental qui nous a confirmé qu’il s’agissait bien d’un menhir.
Après 2 ans de recherche d’emplacement et surtout de démarches administratives, le menhir a été dégagé par les services techniques du département. Il a été transporté à La Prée, et dressé à l’endroit prévu.
MENHIR, ce mot, d’origine bretonne, sert à désigner ces pierres qui ont été dressées par les hommes. Elles sont connues dans une grande partie du monde mais sont les plus nombreuses en Europe occidentale où elles ont été érigées au Néolithique, seules ou en groupes, entre 4500 et 2500 av. J.-C. environ. De tailles et de formes variées, elles peuvent comporter des gravures.
Si on sait que les dolmens auxquels ils sont souvent associés ont servi de sépultures, la fonction des menhirs reste une énigme pour les archéologues. Des recherches récentes montrent que leur implantation n’est pas due au hasard ce qui explique une des raisons pour lesquelles il est important de connaître leur emplacement d’origine précis.
D’après les témoignages, ce menhir au pied duquel se trouvait une poterie, provient du lieu-dit Le Tènement de l’Auspierre à Beaufou. Il a connu le sort de nombre de ses semblables : déplacé du pré dans lequel il gisait dans les années 1950, il a successivement servi de pierre de lavoir puis de margelle de mare avant d’échouer sur le bord de la route au Bois Barbot. Aujourd’hui présenté dans le parc de La Prée, il constitue un témoignage de l’ancienneté de l’occupation humaine à Beaufou.