Journée du patrimoine 2025
L'association vous donne rendez vous le 29 juin 2025.
Découvert en 2017 en bordure de route au Bois Barbot, nous avons fait appel au pôle archéologie du Conseil Départemental qui nous a confirmé qu’il s’agissait bien d’un menhir.
Après 2 ans de recherche d’emplacement et surtout de démarches administratives, le menhir a été dégagé par les services techniques du département. Il a été transporté à La Prée, et dressé à l’endroit prévu.
MENHIR, ce mot, d’origine bretonne, sert à désigner ces pierres qui ont été dressées par les hommes. Elles sont connues dans une grande partie du monde mais sont les plus nombreuses en Europe occidentale où elles ont été érigées au Néolithique, seules ou en groupes, entre 4500 et 2500 av. J.-C. environ. De tailles et de formes variées, elles peuvent comporter des gravures.
Si on sait que les dolmens auxquels ils sont souvent associés ont servi de sépultures, la fonction des menhirs reste une énigme pour les archéologues. Des recherches récentes montrent que leur implantation n’est pas due au hasard ce qui explique une des raisons pour lesquelles il est important de connaître leur emplacement d’origine précis.
D’après les témoignages, ce menhir au pied duquel se trouvait une poterie, provient du lieu-dit Le Tènement de l’Auspierre à Beaufou. Il a connu le sort de nombre de ses semblables : déplacé du pré dans lequel il gisait dans les années 1950, il a successivement servi de pierre de lavoir puis de margelle de mare avant d’échouer sur le bord de la route au Bois Barbot. Aujourd’hui présenté dans le parc de La Prée, il constitue un témoignage de l’ancienneté de l’occupation humaine à Beaufou.
Erigée par la famille Bouriau de la Charnière en 1906, après des années d’abandon, il ne restait que le socle de la croix de la passion.
Installé sur un terrain privé, le socle était autrefois surmonté d’une croix en bois.
D’après les chroniques paroissiales : On remarque sur la croix tous les instruments de la passion, avec le sacré-Cœur au centre, la vierge à sa place et la tête de mort symbolique au pied. Enfin sur le sommet, on n’a pas oublié le coq qui est aussi un oiseau de la passion.
L’équipe de maçons de l’association, ont travaillé plusieurs journées afin d’y redonner vie.
Nous remercions un habitant des Lucs de nous avoir fait don d’une croix ancienne en granit.
Le dimanche 7 mai 2023, la croix fut bénite pas l’Abbé Majou.
En 2021, l'idée est venue d'un membre de l'association de rénover l'affiche publicitaire peinte sur un mur d'une propriété rue Joubert de la Cour.
Aprés autorisation du propriétaire et devis, la rénovation a pu se faire en juillet 2022.
Fondé en juillet 1863 par un ancien employé de banque, Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal inaugure en France la presse populaire moderne. L’idée qui préside au lancement du nouveau quotidien est simple, capter le plus large public possible en lui offrant une sorte de synthèse imprimée de ses aspirations : faits divers et informations variées, romans-feuilletons, chronique judiciaire, vulgarisation scientifique. Le Petit Journal délaisse donc la politique, ce qui lui permet d’échapper au droit de timbre et d’être vendu au plus bas prix : 5 centimes, soit « un sou ».
Plus qu’un journal, c’est un nouveau regard sur le monde qu’inventent les rédacteurs du Petit Journal. On y trouve tous les ingrédients de la presse de masse, à l’exception de l’image qui n’est introduite, à travers le supplément illustré, qu’en 1889. Les contenus sont de ceux qui parlent à tous : crimes, accidents, catastrophes, vie des hommes illustres, fêtes et traditions. L’imaginaire traditionnel du colportage est ainsi colonisé par le nouveau quotidien qui privilégie la logique du fait divers, du trait d’humanité, des sentiments forts et éternels : admiration, inquiétude, peur, fatalisme.
Le succès est immédiat. Des 38 000 exemplaires du lancement initial, on passe à 259 000 à la fin de l’année 1865. Un seuil est franchi, qui inaugure l’ère de la presse de masse. Victime de son succès, Le Petit Journal est alors rattrapé et dépassé par ceux à qui il avait ouvert la voie (Le Petit Parisien, Le Matin, Le Journal) et entame dès lors un lent déclin jusqu’à sa disparition en 1944.
2022 sur le thème "patrimoine funeraire" des Journées du patrimoine de pays et des moulins.
Partant de la place de l’ancien cimetière (place de l'église) qui était clos de murs et empiétait sur les rues actuelles, notre guide vous a fait passer par l’église.
L’Eglise dépendait de l’abbaye de Marmoutiers les Tours. Le gros œuvre et le portail de l’Eglise sont datés du XIIè siècle et le beffroi du XIVè. Les chroniques paroissiales mentionnent que près de l’Eglise, à l’entrée du cimetière il existait un orme ou hêtre séculaire d’une grosseur énorme. Suite aux guerres de Vendée, en 1846 les cloches de l’église y furent suspendues en attendant d’être installées dans le vieux beffroi.
L’Eglise, comme beaucoup d’église, a aussi été un lieu d’inhumation.
Le 16 décembre 1658 aurait été inhumé dans le chœur François CHAILLE, curé de Beaufou de 1618 à 1658.
Entre 1740 et 1771 nous avons relevé dans les registres paroissiaux les noms de 12 personnes inhumées, avec précision du lieu.
I/ Trois membres de la famille SAVIN dans la nef :
- en 1740 Charles SAVIN, seigneur de la Faverie âgé de 84 ans
- En novembre 1745 Mtre François SAVIN, sénéchal d’Aizenay, âgé d’environ soixante dix ans
- Et en décembre 1745 demoiselle Anne SAVIN, âgée de cinquante ans. .
II/ Trois membres de la famille ROBINEAU de la CHAUVINIERE
- En 1742 : Thérèse 18 ans et Joseph Josué 12 ans, près de la Chaire,
puis Angélique 24 ans, dans le chœur du côté du bénitier.
(Les ROBINEAU étaient propriétaires, entre autres, des châteaux de Rochequairie en Saint Etienne du Bois, et de la Vergne à Beaufou,)
III/ En 1752 et 1755 Deux membres de la famille Catherine THION et Louis GAUVRIT demoiselle et sieur de la Caunière, près de la chaire ;
IV/ Une dame de GOUë de la Vézinière près du baptistère, du côté droit en entrant dans le chœur.
V/ En 1755 Un Monsieur BERTEAU, près du bénitier en entrant dans l’église, à la droite. C’était un oncle de Nicolas ROUSSEAU, maire comme indiqué après.
VI/ Avant dernier mentionné dans les registres, comme inhumé dans l’église sans indication du lieu précis, le 7 mai 1764, Messire Charles CHEVALIER, prêtre, curé de la paroisse, décédé du jour précédent en la maison presbytérale, âgé d’environ soixante six ans.
VII/ Le dernier mentionné, décédé en 1771, est Jean MERCIER sieur du PONTREAU, dans l’église sans indication plus précise.
Une déclaration royale du 10 mars 1776, interdit les inhumations dans les églises.
La visite se poursuit par le jardin de l'ancien presbytère et le cimetière.
Le déplacement d’un cimetière n’est pas chose aisée. On rapporte qu’un litige a opposé le curé GROSSERON au Maire JACOBSEN.
En effet, à l’occasion de la sépulture, début juin, de Charles dit Pierre MICHAUD, décédé à la Plaisance le 30 mai 1899, la famille du défunt et le curé auraient refusé d’aller jusqu’au nouveau cimetière et le corps aurait été ramené à domicile. La raison était celle-ci, le nouveau cimetière n’avait pas encore été béni et ne possédait pas de croix. Le curé prétendait avoir été informé seulement 5 jours avant son ouverture. S’en est suivi une petite guerre et le maire a écrit à l’Evêque pour demander le déplacement du curé et de deux religieuses, ce qui fut refusé par l’Evêché.
Enfin le 18 septembre 1899 le cimetière est béni par le curé de la Paroisse l’abbé GROSSERON.
Parmi les sépultures on peut citer :
Henri JACOBSEN, né à NOIRMOUTIER le 29 février 1836, décédé à BEAUFOU 6 septembre 1913, a été Maire de BEAUFOU de 1875 à 1913. Il était marié avec Adèle de TINGUY de la GIROULIERE. La famille JACOBSEN arrive à Noirmoutier en 1730 où elle transforme le paysage en procédant à l’assèchement des marais. A partir du XIXè siècle les JACOBSEN ne vivent plus qu’épisodiquement à Noirmoutier. Henri s’installe à BEAUFOU en 1872.
Cette année le thème était "l’Arbre, vie et usage".
Lors de la visite guidée, l'association vous a fait découvrir l'arbre pléssé du parc de la Prée et des arbres remarquables dans 2 parcs privés.
Le plessage consiste à tresser les végétaux d’une haie entre eux dans le but de former une clôture continue. Cette pratique ancienne a plusieurs fonctions : garder les animaux, récolter le bois et favoriser le renouvellement des végétaux de la haie.
L'association vous a permis de le visiter clocher de l'église, et de découvrir des objets liturgiques.
A la dernière marche de l'étroit escalier, on découvre 1335.
Date de construction de la baie du chœur et du clocher.
Charpente de l'église, au dessus de la nef.
Le Sacré Coeur.
C’est un tissu daté de 1705.
Les chroniques paroissiales indiquent que la paroisse, qui est à l’origine du culte du Sacré-Cœur, ne possède pas de statue jusqu’en 1855, mais un cadre renfermant « un cœur en étoffe blanche avec dentelures sur le pourtour; au centre, petit cœur d'étoffe rouge surmonté d'une croix d'une autre couleur. Le petit cœur est entouré d'un semblant d'épines, et on voit quelques gouttes de sang qui en découlent.